Photos Ouarzazate 1936 - 1945
Mis à jour : vendredi 27 novembre 2015 08:51
Archives Balmigère
Vue générale secteur Affaires Indigènes à différentes époques
1933 à 1945
Les Affaires indigènes au début de la Seconde Guerre mondiale
Vue vers le gite d'étape et Taourirt, en 1944
Vue générale vers la redoute en 1934
1942. Vue du Marabout Sidi Abderrahman Bel Hadj vers la redoute.
Les entrées d’Ouarzazate sont gardées par deux marabouts, Sidi Ihourizen et Sidi Abderrahman Bel Hadj. Ce dernier, est l’auxiliaire des séances de justice; il reçoit les serments des parties.
Dans l’ensemble, l’Ouarzazate (1), comme Skoura, est le pays du droit coutumier, avec une croûte légère de droit musulman. Un droit coutumier qui a pour lui les femmes, qu’il fait accéder à l’héritage. Cette clause est en train de favoriser l’arabisation du Sud.
François Bonjean 1946
Le marabout dans son environnement actuel.
A ce sujet on peut se référer à un texte d’Emile Laoust paru à l’époque :
“La pacification des tribus berbères est aujourd’hui terminée; elle s’est faite au nom et au bénéfice du Makhzen. Le dissident a déposé son fusil mais s’est rapproché de sa confrérie. Comme aux mauvais jours de son histoire, il a recherché dans la dévotion un refuge contre l’étranger... Qu’il soit mokhazni dans nos postes, goumier, partisan, soldat dans nos colonnes, ouvrier à l’usine ou valet dans nos fermes, son sort le condamne à subir l’influence de l’Arabe. Il n’échappe que partiellement encore à l’influence de l’école, du film, de la radio, de la presse, du disque. Tout semble concourir actuellement à une diffusion plus profonde de l‘arabe...”
(1) terme employé autrefois pour désigner la région.